Qui je suis
Je me demande souvent :
Qui sommes-nous quand tout va si vite, dans ce monde en constant changement?
Et malgré les réponses, je sens que cette question restera ouverte.
Je ne suis pas seulement un voyageur. Ni seulement un photographe, ni seulement un artiste, ni un architecte.
Je ne me considère pas comme étant une seule de ces identités, mais bien un tout.
Je suis Francis, un rêveur spirituel, un narrateur visuel, un méditant en pleine conscience.
Un surfer dans l’âme, cette métaphore qui reflète bien ma philosophie, un humain avant tout. Toujours en quête de réponses, de sens, d’équilibre.
Je suis la rivière, et je me laisse flotter vers mon émancipation. Vers les rêves qui sont toujours plus loin, mais qui, paradoxalement, me rapprochent de moi. Je suis l’architecte de ma propre réalité, et par mes choix, mon intuition, je m’aligne sur le bon chemin. Celui de la création, de l’amour — et du fun.
Chaque pas que je fais m’éloigne du bruit, et me rapproche de quelque chose que je n’arrive pas encore à nommer.
Je ne sais pas exactement quand ça a commencé, ce mouvement intérieur, ce tournant qui m’a transformé.
J’étais jeune quand j’écoutais les émissions Planet Earth de David Attenborough — sa voix britannique apaisante me berçait, et me laissait partir dans les rêves les plus profonds, avec les plus époustouflants paysages du monde. Je savais qu’un jour, j’irais les voir de mes propres yeux.
Peut-être aussi que le tournant c’était sur une route poussiéreuse de Sequoia National Park.
J’avais à peine 18 ans quand je suis parti pour la Californie avec mon backpack. Deux mois à faire du couchsurfing sur les divans de mes hôtes, à visiter les parcs nationaux sur le pouce et à surfer les vagues de Ventura. J’ai rêvé ensuite des paysages lunaires de l’Islande, puis j’y suis débarqué un peu après pour faire à l’époque le plus grand trek de ma vie, 8 jours en autonomie, à dormir dehors et à endurer les éléments.
Et ensuite tout s’est mis à tranquillement prendre forme — les vagues de Sumbawa, la neige des alpes japonaises, les dunes du Sahara et les cactus qui touchaient le ciel de Baja California, sans oublier les expériences spirituelles des Chiapas et comment on se sent quand on passe un mois dans l’Himalaya.
Personne ne peut fuir son cœur. C’est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu’il dit.
Paulo Coehlo
C’est en prenant du recul que j’ai compris : le monde ne se découvre pas, il ne fait pas seulement se voir ni se visiter — il se ressent.
Aujourd’hui, j’aspire à voyager avec conscience. Trouver l’authentique d’un endroit, dans toute sa profondeur et ses traditions, à voyager librement, et accepter les invitations, les opportunités qui permettent la proximité avec les locaux. Je veux prendre le temps de m’asseoir et prendre un thé, découvrir et transcender les barrières linguistiques, sourire, partager, recevoir avec gratitude et donner librement.
C’est en prenant du recul que j’ai compris : le monde ne se découvre pas, il ne fait pas seulement se voir ni se visiter — il se ressent.
Aujourd’hui, je crée des images pour faire voyager.
Pour montrer l’authenticité et les moments dans toute leur magie, leur beauté fragile. Je partage avec vulnérabilité ces instants gravés en moi, en espérant qu’ils toucheront ceux qui prendront le temps de me lire, et de ressentir.
Mon site, c’est une respiration. Une manière de ralentir.
De revenir d’où on vient, à ce qui est vivant, sensible, vrai.
À prendre conscience du monde qui nous entoure— qui n’est au fond pas externe à nous, mais bien une réflexion de notre monde intérieur.
Comme un miroir, de nos paysages intérieurs.
Ici, je dépose un fragment de mon passage dans un monde qui court trop vite.
Offrir un souffle à celui ou celle qui a oublié d’écouter le sien.
Et peut-être… juste peut-être… qu’ici, tu trouveras cette voix.
- F 🌹